Centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal -MATÉRIEL ET MÉTHODE

Le rapport d'activité des CPDPN porte sur les dossiers qui ont été soumis et examinés durant l'année 2019, ce qui permet de tenir compte des données issues de l'ensemble des grossesses, qui pour certaines se sont poursuivies en 2020. Les tendances sont observées avec un recul de 5 ans, donc sur la période comprise entre 2015 et 2019. 

Pour l'année 2019, comme chaque année, tous les CPDPN ont transmis leur bilan d'activité à l'Agence de la biomédecine.

Les parcours des femmes(2)  ont été analysés selon les situations suivantes :

  • Les grossesses poursuivies avec une pathologie fœtale qui est considérée comme curable ou sans particulière gravité :
    • La femme ou le couple n'a pas fait de demande d'IMG,
    • La femme ou le couple a fait une demande d'IMG mais l'attestation de particulière gravité en vue d'une IMG n'a pas été délivrée.
  • Les grossesses, poursuivies ou non, avec une pathologie fœtale considérée d’une particulière gravité, non curable :
    • Une attestation de particulière gravité en vue d'une IMG pour motif fœtal a été délivrée,
    • La femme ou le couple n'a pas fait de demande d'IMG alors que la pathologie fœtale répond aux critères de gravité et d'incurabilité permettant l'établissement d'une attestation en vue d'une IMG.
  • Une attestation de particulière gravité en vue d'une IMG pour motif maternel a été demandée.
  • Les grossesses pour lesquelles l’examen du dossier n'a pas permis de confirmer ou d'infirmer une pathologie fœtale avérée ou a conclu à l'absence de pathologie.

Il est à noter que le tableau CPDPN1, résumé des activités des CPDPN, dénombre les grossesses suivies alors que les tableaux suivants, portant sur le devenir de ces grossesses, dénombrent des fœtus. Les différences observées sont donc le fait des grossesses multiples.

 

(2) S'agissant du diagnostic prénatal, la femme est au centre du dispositif et prend toutes les décisions relatives à sa grossesse. Son autonomie doit être respectée. Il est toutefois recommandé d'impliquer le plus souvent possible le couple, en respectant le souhait de la femme (Arrêté du 14 décembre 2018 modifiant l'arrêté du 23 juin 2009 modifié fixant les règles de bonnes pratiques en matière de dépistage et de diagnostic prénatals avec utilisation des marqueurs sériques maternels de trisomie 21).