Assistance médicale à la procréation -DON DE SPERMATOZOÏDES

Au total, 28 centres autorisés¹⁶ sont actifs pour le recueil, la préparation, la conservation et la mise à disposition de spermatozoïdes en vue de don. 

Après une hausse notable en 2016, liée à l’ouverture du don de gamètes aux hommes n’ayant pas procréé (+ 56,4% par rapport à 2015, n=399), le nombre de donneurs de spermatozoïdes de 2019 a diminué de 17,9% en une année (317 contre 386 donneurs,

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Tableau AMP44. Don de spermatozoïdes de 2016 à 2019

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). Cette diminution concerne l’ensemble des donneurs : - 12% de donneurs n’ayant pas procréé ; - 25,3% de donneurs ayant procréé. 

En outre, depuis 2016 on constate une baisse progressive du nombre de donneurs ayant déjà procréé. Ces donneurs, seuls à pouvoir faire un don avant 2016, étaient 255 en 2015, ils sont au nombre de 142 en 2019 et représentent 44,8% des donneurs.  

Ainsi le ratio du nombre de nouvelles demandes d'AMP dans l'année rapporté au nombre de donneurs acceptés dans l'année augmente en raison de la baisse du nombre de donneurs, les demandes étant stables. Ce ratio avait connu une forte diminution en 2016, le ratio était passé de 9,9 en 2015 à 5,8 en 2016 (

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Tableau AMP44. Don de spermatozoïdes de 2016 à 2019

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).

La diminution du nombre de donneurs n’a pas d’impact immédiat sur l’activité d’AMP. Le stock de 106 749 paillettes attribuables à la fin de l’année 2019 est suffisant pour satisfaire à la demande actuelle (2 017 demandes en 2019).  

Cependant, ce stock n’est pas homogène sur le territoire et un manque est identifié concernant les donneurs issus de minorités géographiques (Afrique, Asie notamment). 

De plus, la récupération des spermatozoïdes après décongélation parfois insuffisante pour certaines paillettes cryoconservées, ne permet pas une utilisation en technique d’insémination intra-utérine. Ces paillettes utilisables en technique d’ICSI, sont moins mobilisables car cette technique est moins pratiquée pour les couples en parcours de don de spermatozoïdes.

L’ensemble des centres clinico-biologiques et des laboratoires d’AMP peuvent participer à l’activité d’AMP en utilisant les spermatozoïdes issus d’un don préalablement organisé dans un centre spécialisé. En 2019, 4 814 tentatives ont été réalisées permettant la naissance de 987 enfants dont 641 nés après une insémination intra-utérine. 
 

^{16  https://www.agence-biomedecine.fr/Autorisation-des-centres; Un des centres autorisés et actifs n’a pas transmis son rapport d’activité de 2019}

En 2019, la majorité (62,2%

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Tableau AMP1. Résumé de l'activité et des résultats d'AMP en 2019 µ

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, 2 997 inséminations,

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Figure AMP20. Inséminations artificielles intra-utérines avec spermatozoïdes de donneur : inséminations, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2016 à 2019

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) des tentatives utilisant des spermatozoïdes de donneurs sont réalisées par insémination intra-utérine, technique indiquée en première intention, si le bilan féminin le permet. Cette technique moins invasive et moins coûteuse a conduit à la naissance de 641 enfants (

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Tableau AMP47. Insémination intra-utérine avec spermatozoïdes de donneur : issues d'accouchements de 2016 à 2019

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, 

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Figure AMP20. Inséminations artificielles intra-utérines avec spermatozoïdes de donneur : inséminations, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2016 à 2019

{

).

Par ailleurs, les taux d’accouchement après insémination intra-utérine utilisant les spermatozoïdes de donneur sont nettement plus élevés que ceux après insémination réalisée en intraconjugal (19,6% contre 10,8% en 2019,

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Tableau AMP8. Insémination intra-utérine avec les spermatozoïdes du conjoint : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2016 à 2019

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 et 

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Tableau AMP46. Insémination intra-utérine avec spermatozoïdes de donneur : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2016 à 2019

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), justifiant cette large pratique en AMP avec spermatozoïdes de donneur (

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Figure AMP2. Taux d'accouchements par tentative* d'AMP selon le type d'AMP et l'origine des gamètes en 2019

{

).

La technique d’ICSI est principalement choisie pour les tentatives de fécondation in vitro utilisant des spermatozoïdes de donneurs (88% des fécondations in vitro). Les tentatives réalisées en ICSI en 2019, ont permis la naissance de 156 enfants (

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Figure AMP22. ICSI avec spermatozoïdes de donneur : ponctions, transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2016 à 2019

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,

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Tableau AMP57. ICSI avec spermatozoïdes de donneur : issues d'accouchements de 2016 à 2019

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). Malgré cela, les indicateurs montrent en 2019 une baisse des chances d’obtenir un accouchement : le taux d’implantation qui était de 22,2% en 2016 est de 18,9% en 2019 (

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Tableau AMP56. ICSI avec spermatozoïdes de donneur : ovocytes et embryons de 2016 à 2019

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) ; les taux d’accouchement par ponction et par transfert ont diminué respectivement de 5,2 et 5,5 points (les taux d’accouchement de 2019 étaient respectivement de 19,0% par ponction et 23,2% par transfert,

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Tableau AMP54. ICSI avec spermatozoïdes de donneur : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2016 à 2019

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). On note parallèlement une augmentation régulière de la proportion de femmes âgées entre 38 et 42 ans, de 28,2% en 2016, à 38,8% en 2019.

Cette partie présente les tentatives de fécondation in vitro réalisées à partir de cohorte d’ovocytes décongelés et de spermatozoïdes de donneur, quelle que soit l’indication de la congélation des ovocytes. Les tentatives utilisant à la fois des ovocytes décongelés et des ovocytes frais ne sont pas comptabilisées. 

En 2019, les tentatives de fécondation in vitro réalisées à partir d’ovocytes auto-conservés et de spermatozoïdes de donneurs sont peu nombreuses : 29 décongélations d’ovocytes en vue d’ICSI ont été réalisées et 5 enfants sont nés.

En 2019, le nombre de décongélations d’embryons obtenus après fécondation in vitro réalisée avec des spermatozoïdes de donneur, a progressé de 16,8% en une année. On recense 167 enfants nés à l’issue de ces tentatives.